La frise des dieux païens .Coté évangile

A la lecture de ce poème de Ronsard, j 'ai décrypté ces représentations de cette frise. Je pense que ce sont les Dieux  qui ont donné leurs noms aux astres du ciel.

L'Hymne de l’Hercule chrétien (1553)

Pierre de Ronsard (1524-1585)

Est-il pas temps désormais de chanter
Un vers chrétien qui puisse contenter
Mieux que devant les chrétiennes oreilles ?
Est-il pas temps de chanter les merveilles
De notre Dieu ? Et toute la rondeur
De l’Univers rempli de sa grandeur ?
Le Païen donne une chanson païenne,
Et le Chrétien une chanson chrétienne ;
Le vers païen est digne des Païens
Mais le chrétien est digne des Chrétiens.

Mais, ô Seigneur, les Gentils vicieux,
Qui n’avaient point ta foi devant les yeux,
Ont converti les paroles prédites
(Que pour toi seul la Sibylle avait dites)
À leurs faux Dieux contre toute raison,

Attribuant maintenant à Jason,
Et maintenant à un Hercule étrange,
Ce qui était de propre à ta louange.
Peuple incrédule, et mal-caut 1 à penser
Que Dieu, jaloux, s’en devait courroucer ;
Ce Dieu jaloux, qui justement s’irrite,
Étant fraudé de l’honneur qu’il mérite,
Ce Dieu dit : « Nul est égal à moi,
« L’homme n’est rien, le Prince ni le Roi ;
« Je suis qui suis, j’ai parfait toute chose,
« Je suis le Dieu qui ai l’âme jalouse,
« Qui bruit, qui [tase ?], alors que les humains
« Donnent ma gloire à l’oeuvre de leurs mains. »

Celui s’est fait des autres Dieux nouveaux,
Cet idolâtre idolâtra des veaux ;
Et le Bélier qui les corne replie
Sur les sablons de la cuitte 3 Libye :
Celui premier controuva les abus
D’importuner les Trépieds de Phoebus ;
Celui se fit une Junon cruelle,
Une Pallas armée à la mamelle,
Et pour son Dieu, ce malheureux reçut
Un Apollon qui toujours le déçut,
De mots douteux de son Oracle étrange :
Celui premier d’un horrible mélange
Combla ton Ciel : il y mit des taureaux,
Des chiens, un âne, un lièvre, et des chevreaux,
Deux Ours, un fleuve, un serpent, et la chèvre
Qui répandit son lait dedans la lèvre
De leur beau Dieu par l’espace d’un an,
Étant caché dans l’antre Dictéan 4.
Voilà comment des Gentils la malice,

  Sur  la premiere frise il y a rien .On ne pouvait pas représenter Vénus à coté de la Vierge .


La frise des dieux païens .Coté évangile

JUPITER


MARS dieu de la guerre

APOLLON Phoebus Dieu  des arts

MERCURE.

Ce personnage porte la barbe,il tient une coupe dans sa main droite  d'où emergent des serpents .C' est le symbole chrétien du caducée de Mercure.

Saint Jean  dans l' iconographie chrétienne occidentale est le seul apôtre qui ne porte pas la barbe.Sur la frise des apôtres il  tient la coupe avec sa main gauche.

Saint jean et son calice où emergent les trois têtes du serpent

Le Serpent qu’on voit associé à Jean dans sa représentation et son calice  n’a rien du Tentateur du Jardin d’Eden. Il se rattache à la symbolique du serpent d’airain que Moïse présenta à la vue des Hébreux mordus dans le désert par les serpents brûlants. Ne comprenant rien à la valeur initiatique de cette marche dans le désert et ses épreuves, ils avaient maugréé contre Dieu et contre Moïse. Mais par le Serpent d’Airain,  ils furent guéris après avoir reconnu leur erreur. Et c’est l’Évangéliste Jean qui rappelle cet épisode en faisant dire à Jésus « Comme Moïse éleva le Serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la Vie Éternelle. » Dans ce contexte, le Serpent retrouve la signification qu’il a dans les mythes anciens, et redevient , comme entre les mains de Saint Jean, le Symbole de la Connaissance, et de la Guérison et de la Vie qui lui sont attachées. source joradia.net

Plusieurs représentations de Jean nous le montrent tenant à la main un calice d'où émerge la tête d'un serpent. C'est une allusion à un miracle qu'il aurait accompli pour prouver à Aristodème et aux Éphésiens la supériorité du christianisme sur le culte des idoles : sommé de boire une coupe de poison, il en avale le contenu d'un trait et n'en est absolument pas incommodé, tandis que les deux goûteurs désignés pour tester ce poison s'écroulent foudroyés en quelques secondes (ils seront ensuite ressuscités par le saint).

On attribue à l'apôtre Jean de nombreux autres miracles :

l'empereur Domitien lui fit subir le supplice d'être plongé dans une cuve d'huile bouillante. Mais celle-ci se transforma en bain rafraîchissant. Ce supplice eut lieu près de la porte de Rome menant vers le Latium et appelée ultérieurement porte Latine..Une fois de plus, le jeu de mot "Porte la tine" fit de saint Jean un patron des vignerons et tonneliers puisque les vignerons portent la tine ou la hotte ou la cuve.

  • À son arrivée dans l'île de Patmos, il y avait un mage maléfique, nommé Kynopse, servi par de nombreux serviteurs démoniaques. Les prêtres du temple d'Apollon demandèrent à ce dernier de les débarrasser de Jean, qui commençait à faire des conversions. Jean, par la seule puissance de sa prière adressée à Jésus-Christ, réussit à chasser les serviteurs démoniaques du mage, démontrant que le pouvoir de ce dernier n'était qu'illusion, et à sa prière, la mer engloutit le mage et l'emporta, comme autrefois le Pharaon lancé à la poursuite de Moïse.
  • Lors d'une fête en dévotion à la déesse Artémis, que vénéraient les habitants d'Éphèse, Jean monta sur la colline où se trouvait une grande statue de la déesse et commença à haranguer la foule païenne. Celle-ci, furieuse, tenta de le lapider, mais toutes les pierres frappèrent la statue qui fut mise en pièces, puis les pierres se retournèrent contre ceux qui continuaient à les lancer. À la prière de Jean, la terre trembla et engloutit les plus vindicatifs, mais après que la foule eut supplié Jean et fait appel à sa miséricorde, ils ressortirent tous des antres de la terre, vénérant le saint et demandant le baptême.
  • Jean fut arrêté et conduit au temple d'Artémis devant un officier impérial qui l'accusa de magie maléfique et voulut le mettre à mort. Jean se mit à prier Dieu, et le temple s'effondra sans porter atteinte à aucune vie humaine.
  • Pendant son voyage d'exil vers Patmos, il guérit par ses prières les soldats de son escorte qui avaient tous la dysenterie, et en arrivant dans l'île, il guérit aussi par ses prières le fils d'un notable de l'île, atteint d'un « esprit impur », ce qui lui permit de baptiser toute la maisonnée dès son arrivée.
  • Un autre jour, à Éphèse, entouré d'une foule de disciples et d'habitants, il bénit la dépouille d'une femme particulièrement pieuse, nommée Drusiana, et celle-ci ressuscita.
  • Au moment de sa mort, il se fait creuser une fosse et y descend en priant Dieu. Dès qu'il a fini sa prière, il est entouré d'une lumière si vive que personne ne peut la regarder. Une fois la lumière disparue, on trouve la fosse remplie de manne divine. Une autre version de sa mort veut qu'il se soit fait enterrer encore vivant et recouvrir de terre par ses serviteurs, mais, lorsque ses disciples arrivèrent et voulurent le déterrer, il avait disparu. Tous pensèrent que son corps avait été ressuscité et était monté au ciel, selon la parole de Jésus-Christ répondant à Pierre qui le questionnait sur Jean : « Si je veux qu'il reste jusqu'à ce que je revienne qu'est-ce que cela te fait ? » (Jean XXI:22).

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_%28ap%C3%B4tre%29

 


L'ANCRE DE L'ESPÉRANCE

Hébreux 6:19  Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l'âme, sûre et solide; elle pénètre au de là du voile,

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ancre_(symbole)