le gouffre du Diable s' appelle en breton Ar puns ahes (le puis d'Ahes) ou ar gibell ar rampsez (la cuve de la géante)
Le Gouffre dit du Diable est désigné sous ce nom au XVII siècle dans les archives de la Compagnie des Mines de Basse-Bretagne.
Vorganium ,la capitale des Osismes de la Gaule indépendante , non Carhaix la ville gallo- romaine, tout proche n'a jamais eu et été reconnu comme un sanctuaire depuis la nuit des temps .C'est cette condition principale , un lieu fédérateur autour du mythe du lieu du meurtre fondateur du bouc émissaire qui engendre le sacré et de notion de capitale dans toutes les civilisations antiques.
Les Romans de la Table Ronde au Huelgoat
LE ROI ARTHUR ET SAINT HERBOT un roman historique
La pierre sacrée de la vallée du Gouffre
La croix dite des Trois évêchés Groaz ar Spernen (la croix des épines)
https://www.youtube.com/watch?v=57wbQCpiWYQ
Les légendes du Gouffre et du Kastell- gibell.
On distingue nettement sur ma carte postale de 1900 du Kastell-Gwibel la muraille de pierres de l'une des tours de guet de l' ancien chateau mythique de Morgane . Elle est encore visible aujourd'hui. Cette motte féodale n''a été jamais été prospectée "une curiosité d'antiquaires" .
la fée du Kastell-gibel.
Dans plusieurs Romans de la Table Ronde du XIII et XIV siècles ,il est fait état de la fée Morgane du chateau de GIBEL et de MONGIBEL
Ce n'est pas une supputation de ma part ces mentions arthuriennes sur le Kastell_gibel dans ces romans écrits pour des aristocrates, ( le mythe d'Arhur est inconnu chez les paysans(1)),car cette période du Moyen-Age correspond à la création de la ville du Huelgoat par le seigneur de ce lieu ,le duc de Bretagne Jean II de Bretagne (3 janvier 1239–18 novembre 1305, Lyon) qui était un passionné des Romans arthuriens. jusqu'à donner le nom d' Arthur à son premier enfant .( Arthur II, (1261-1312),
(1) Notes d'un voyage dans l'ouest de la France(1836)Par Prosper MériméePrès du Huelgoat, sur un plateau couvert de gros quartiers de rochers, on voit un camp beaucoup plus considérable que les précédents, dont le périmètre, bien que détruit sur plusieurs points, est encore facile à déterminer. On le nomme le camp d'Arzur, corruption d'Arthur probablement (i). Ce mot est d'autant plus remarquable, que les paysans bretons d'aujourd'hui me semblent connaître beaucoup mieux César qu'Arthur, leur compatriote, et le héros de romans inventés, dit-on, dans leur pays. (i) Dans là langue bretonne, le T est une lettre mute qui, précédée d'une autre lettre , peut se changer en Z. Ainsi l'on dit ma zad mon père au lieu de ma tad.
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. Le nom kastell ,en Basse-Bretagne désigne souvent des restes de fortifications gallo-romaines voir plus anciennes.
Il existe un bien curieux texte dans le Corpus des Romans de la Table Ronde,de Jaufré qui va nous ramener tout droit au Huelgoat .Dans le seul roman arthurien conservé en langue d'oc, Morgane y figure en bonne place ,gardienne d'une fontaine qui est la porte de l'autre monde .Ceux que la Dame y pousse ,en traversent les eaux jusqu'aux profondeurs où s'ouvre un domaine merveilleux de l'Ailleurs. Une VOUIVRE .Mais écoutons ce qu'en occitan ,Morgane dit d'elle même:
En sui la fada de gibel. E-l castel on vos fos an me A num Gibaldar,et nun cre Qu'el mum n'aja tan bene serrat De murs, ni tant fort batallat Je suis la fée de Gibel..
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Vous avez bien entendu? C'est clair ,net et précis:Morgane dit d'elle-même qu'elle est la fée de Gibel et que son castel ---le mot occitan sonne comme le Kastel breton ---s' appelle Gilbaltar (soi le Kastel-Gibel le château qui surplombe le gouffre? dont les ruines existent encore aujourd'hui .la dernière syllabe de Gilbaldar vient d' une forme évoluée du mot gaulois durum,,dans le sens habituel de forteresse.
Le kastell Gibel a aussi son correspondant dans les romans arthuriens de Maugis d'Aigremont .Dans ce dernier ouvrage,nous apprenons que Mongibel est une grande forêt obscure , dont Morgane a fabriqué un haubert merveilleux.( il existe des traces de fonderies et d'un village prés du Kastell Guibel).
Les soi-disant érudits arthuriens situent Mongibel en Sicile vu que le nom du volcan de l' Etna est en italien Mongibello et Mons Gibel Utlamat qui est une combinaison de nom latin et du nom Gibel que donnaient les arabes pour ce volcan. Bravo les gas! Où pouvez vous me situer une grande forêt obscure sur les flancs du volcan le plus actif du monde?
Le haubert qui est un type de robe masculine, ou, du point de vue de l'armement , réalisée dans un tissu de maille annulaire destiné à la protection corporelle( une invention gauloise) .a la même signification symbolique que le masque magique d'Ahés de la Ville d'Is, la kunée et le casque ou chapeau d'Hadés (le Pluton romain) dieu des enfers et des ténèbres qui confère l' invisibilité à celui qui la porte. et qui aussi confère l' invisibilité la nuit mais , donne la mort quand le jour se lève comme dans la légende de la Ville d'IS.
Dans le Chevalier au Papegau,(le roi Arthur) écrit au début du XV° siècle il est aussi fait référence à Morgane la fée de Monguibel
Morgane est la demi-soeur d'arthur .c'est elle ,qui après la bataille de Camlan ou (il y a un Camblan, un village à l'entrée du Huelgoat sur l'axe Lorient-Roscoff sur la commune de Locmaria-Berrien).Le village, tout proche de Kamblan qui est sur la commune de Plouyé Kerguevarec a comme déterminant un nom venant du vieux breton Cavaroc , un composé de cat (=combat) et d' une variante muté de marcoc puis marrec (=chevalier) soi le village du combat du chevalier . Ce qui confirme encore que le vrai Camlan est bien ici.
Ainsi que la forêt de Botvarec tout proche , qui surplombe l' Aulne appelée aussi le bois du Roi n'a pas la même origine ( warek) soi le village du chevalier. comme le nom des bois du Kastell-gwibel en 1789,le bois de Rochmarec. Tout prêt sur le coté de Plouyé il y a le village de Quenec'h-David ce prononce en breton kerh-taüt << la colline de Dahut .
Marrec le chevalier le symbole et la signification de ce nom est apparenté ici à celui d'un chef ou d'un Roi . ARTHUR qui signifie aussi un ROI.
Il l'emmène dans l' île d'Avalon où elle le soigne de ses blessures .Mais dans le roman Anglais de Brut ,le roi est emmené dans une barque par deux femmes qui le conduisent vers la reine d'Avalon ,appelée ici Argante Argante ou" Ar Glann" est présente au Huelgoat et c'est même une serpente ou une Vouivre par excellence ;elle naît de l 'étang ,se faufile entre les rochers du chaos du Saoulec,cours en sillonnant le marécage,en amont du gouffre , se jette dans le gouffre ,disparaît dans l' abîme et son lac. ,elle reparaît à la mare aux fées, aux Salles vertes. La rivière d'Argent ,ster-arc'hant; ster-ar- glandonen n'est -ce pas un tout un? La légende veut qu'il y a au Kastell Gibel un souterrain qui rejoint la mer au Gouffre de Plogoff et la Ville d'IS. Sous un nom très voisin,celui d'Oriante du Roman de Maugis d'Aigremont la fée qui éleva le chevalier de ce nom Voila donc notre Ahés baptisée. Gwenc'hlan Le Scouëzec Le roman occitan de Jauffré, écrit au XIIIe siècle, nous parle de la dame de Huelgoat. Morgane, nous dit-il, est la Fée de Gibel (sic). Elle plonge les hommes dans l'eau d'une fontaine d'où ils gagneront sans mal le pays merveilleux. Nous sommes donc là au point d'un passage obligé entre l'un et l'autre de nos univers et la reine Morgane, ou Ahès, est la gardienne du seuil, au lieu même de ce gué. à Kastel Gwibel, on pénètre dans le domaine merveilleux de l'Ailleurs. Gwenc'hlan Le Scouëzec
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Le Chevalier au Papegau découvre la véritable identité du Chevalier Poisson
"Était-ce vraiment un chevalier? Arthur n'avait jamais rien vu d'aussi horrible! Le cheval était aussi gros qu'un éléphant, le cavalier aussi énorme qu'un géant! [....] Arthur recula devant le Chevalier Poisson. Sa seule chance contre un adversaire si terrible était de le fatiguer et de le pousser à la faute. Rendu fou furieux par la résistance d'Arthur, le voilà qui se démenait comme un ours pris dans un filet. C'était chose la plus stupéfiante au monde, car en tournoyant dans tous les sens et en frappant à l'aveugle, il avait abattu autour de lui une dizaine d’arbres et plus encore, si grands qu'il aurait bien fallu cent bœufs pour les tirer! [....] Les cris de ce terrible ennemi se changeaient en plaintes déchirantes, puis en gémissements bouleversants. Arthur en était ému. Tout à coup, homme et cheval s'écroulèrent, faisant une dernière fois trembler la terre. [....] Il se dirigea lentement vers les corps inertes. [....]- Ce cheval n'a pas de tête!Il voulut voir le visage de l'homme. Il saisit le heaume pour lui enlever.- Voilà qui est étrange! Il est chaud! Arthur tenta de l'arracher, mais c'était impossible! Il ne faisait qu'un avec la tête! Arthur examina le mort d'encore plus près. La peau était noire et pleine d'écailles comme celle d'un serpent.Et soudain, Arthur comprit: ce n'était là qu'une seule et même créature! Arthur avait entendu parler des centaures, ces êtres à corps de cheval, à buste d'homme. Peut-être celui-là était-il un centaure de la mer?"
(extrait de "La grande épopée des chevaliers de la Table ronde" de Sophie LAMOUREUX et illustré par Olivier CHARPENTIER, éditions Actes sud junior;
Sablières dans l' égilse Saint Yves et dans Notre Dame des Cieux
Le Cheval des Morts
Deux petits points méritent encore d’être notés, qui se rattachent au rôle psychopompe du cheval. Dans la légende d’Ahès, on nous conte que les amants défunts de la princesse étaient transportés sur la croupe d’un cheval, de la Ville d’Ys au Gouffre au Huelgoat pour y être jetés :
l’on pense bien sûr au Cheval mythique, à Marc’h. D’autres éléments du folklore attribuent, de fait, semblable rôle à la bête et à son cavalier, dont on peut d’ailleurs penser qu’ils ne font qu’un, l’être aux oreilles de cheval. Or le mythe transparaît encore sur les monnaies gauloises et très particulièrement celles d’Armorique, dont le revers est immanquablement gravé d’un cheval. Le nombre et la diversité de ces figurations souligne l’importance du symbole dans le monde celtique, notamment à l’ouest. Dans l’ensemble du monnayage, l’on rencontre des chevaux, peu de juments. L’animal est en général monté et souvent par une cavalière nue. Paul-Marie Duval, dans son étude sur les Monnaies gauloises et mythes celtiques a certes mis en garde contre les interprétations mythologiques trop faciles de ces pièces, artistiquement remarquables, et appelé dans certains cas à un réalisme très terre à terre. Il en a chassé le coursier de Pégase, les Amazones et même le dieu Ogmios et l’épée d’Arthur. Un passage capital de sa conclusion mérite néanmoins d’être cité : Ces apparitions – l’auteur nous parle précisément des motifs humains et animaliers –, figures d’antan, ne sont pas elles-mêmes des divinités connues de nous. Il n’existe pas de littérature écrite celtique de l’Antiquité, ni sur le continent ni dans les îles, et c’est un caractère des monnaies gauloises que l’absence générale de représentations et de dénominations indiscutablement divines. Il s’agit donc d’êtres et de sujets figurés en rapport visible avec l’irréel (de types sans doute nombreux, particulièrement dans ce pays de légendes qu’est l’Armorique) et abondamment diffusés grâce à l’importante production monétaire. Silhouettes imaginaires, proches du monde divin plutôt que proprement célestes. On emploierait volontiers le mot « féérie » pour caractériser l’atmosphère de leurs rencontres s’il ne demandait… des fées et n’avait donc une résonance au plus tôt médiévale, et plus particulièrement shakespearienne. Certaines de nos images ne manquent pas, en effet, de nuances malicieuses, ni même d’un charme profond. L’opinion ainsi exprimée est d’autant plus intéressante qu’elle caractérise très bien non seulement la numismatique armoricaine, mais aussi l’ensemble de la littérature parvenue jusqu’à nous. Mais il ressort de ce texte que si son auteur n’admettait pas le rapprochement entre le cheval et un quelconque dieu celtique connu de nous, il n’aurait pu s’empêcher de mettre en équivalence le cheval des monnaies antiques et un cheval médiéval, en l’occurrence le roi Marc’h de ce légendaire armoricain qu’il semble avoir apprécié. En Armorique occidentale en effet, au pays des Osismes, l’importance de l’animal dans la numismatique rejoint le prestige du roi dans la tradition. La plupart des chevaux reproduits sur les coins des Osismes ont un visage humain et rappellent le Cheval aux oreilles d’homme que monte Ahès dans le conte de Yann ar Floc’h. Gwenc'hlan Le Scouëzec ARTHUR, ROI DES BRETONS D'ARMORIQUE
http://grandterrier.net/wiki/images/4/45/RoiMarc%27h.pdf
http://grandterrier.net/wiki/index.php?title=Sant_Marc%27h
L'étonnant château de notre Ahés , le Kastel-Gibel ,osseux et maigre ,mais irréductible,fait le pendant de l'autre coté de la rivière d'Argent,avec le dôme arrondi et semé de granites qui culmine au camp d'artus .La femme au vagin de pierre et de son frère amant .Le roi de la pierre ,ne se regarderaient-ils pas de part et d'autre du courant de l'Argante? Ahés serait bien la parèdre d'Arthus.
Ahés était une géante. Le nom ,dit du gouffre du Diable, s' appelle en breton , Ar Puns ahes (le puis d'Ahes) ou ar gwibel ar rampsez (la cuve de la géante).Une déesse aux serpents,une Gorgone (Les gorgones divinités de la mer dont la Méduse vivaient pour les Grecques dans l' extrême-occident ( l' armorique?), on les évitait car elles transformaient les hommes en pierre d'un seul regard.). Les menhirs sont traditionnellement des humains pétrifiés?.
Dimanche, 7 août. On peut aller aujourd'hui en chemin de fer de Carhaix à Morlaix, et je ne sais pas de parcours plus varié à travers une nature plus féconde en contrastes. J'ai pris le train pour Le Huelgoat ou se célèbre le pardon de Notre-Dame des Cieux {Itron Varia an Envou). On descend à la petite station de Locmaria. Je me mêle à une troupe de pèlerins pour faire en leur compagnie les cinq kilomètres de montée qui nous restent à gravir. Ils viennent de Poullaouen, du pays des mines, dont j'ai entrevu tantôt, au passage, les landes arides et bouleversées. Ils ne ressemblent pas à leur pays. Ils ont le visage gai, chantent en marchant et sont volontiers causeurs, expansifs. Comme je m'arrête, selon l'usage, pour me pencher au-dessus du fameux gouffre d'Ahès, l'un d'eux me dit: Gageons que l'histoire de ce gouffre vous est inconnue et incontinent, il me la raconte, avec sa belle verve un peu gouailleuse de Cornouaillais des monts.
« Quelle était Ahès, vous le savez aussi bien que moi, et comment Gralon, son père, sur les conseils de Guennolé, le moine blanc, la poussa dans l'abîme. Ce que vous ne savez peut-être pas, c'est que de la ville d'Is partaient dans toutes les directions des souterrains qui allaient aboutir parfois à plus de trente lieues dans l'intérieur du haut pays. La mer, après avoir englouti la ville, se rua dans ces souterrains. Le gouffre que voici est l'orifice de l'un d'eux, et le fracas que vous entendez n'est pas produit par la rivière, qui à elle seule ne suffirait pas à faire tant de bruit, mais bien dans les grandes vagues de l'Océan, bouillonnantes là, sous nos pieds.
« Quelquefois, quand la lune est claire et la nuit silencieuse, on prétend qu'une voix jeune et pure s'élève tout à coup, dominant le tumulte des eaux, et chante une chanson si belle que les étoiles dans le ciel font halte pour l'écouter. La tradition veut que ce soit Ahès, maintenant Mary Morgane qui, à la clarté de la lune, dans la nuit, chante.
Ahès, brêman Mari Morgan, E skeud al loar, d'an noz, a gan.
« Des gens l'ont vue, au fond du gouffre, toute blanche, sa chevelure d'or flottant dénouée sur ses épaules. Elle tendait les bras vers eux. comme pour les supplier d'avoir pitié d'elle et de la délivrer. Elle cherche à échapper à la mer qui la possède et où elle est condamnée à faire le métier de sirène jusqu'à ce qu'une autre pécheresse, aussi jolie et aussi coupable qu'elle, vienne prendre sa place. » Le gars de Poullaouen ajoute malicieusement : — Il y a bien assez de pécheresses dans nos parages, mais il paraît qu'il leur manque quelque chose pour tenir l'emploi
Anatole Le Bras
Pourquoi le culte d'une sainte guerrière Sabine de Tivoli au pays des Osismes romanisés de la légende des hautes terres de la Ville d'IS.
Il faut rechercher dans les mythes fondateurs de Rome: celui de l’enlèvement des Sabines et celui de Tarpeia une héroïne de la guerre sabine, fille de Sempronius Tarpeius, que Romulus avait nommé gouverneur du Capitole. Elle aurait livré la citadelle de Rome aux Sabins, alors en guerre contre les Romains. Tarpéia s'éprit du roi des Sabins Titus Tatius. Elle décida alors de trahir ses compatriotes en livrant à celui-ci la citadelle du Capitole, en échange de son amour. Titus Tatius promit alors le mariage à la jeune fille, puis se parjura : après que les soldats sabins se furent introduits dans les lieux, Tatius la fit écraser sous les boucliers de ses hommes. telle AHES la pécheresse, celle qui livra les clés de son père de KER-IS au prince barbu!
.Tarpéia fut enterrée sur le lieu de sa mort et la colline est nommée Tarpéienne (mons Tarpeieus) jusqu'à ce que Tarquin l'Ancien consacrât le lieu à Jupiter. Le nom resta toutefois attaché à la roche Tarpéienne (saxum Tarpeium), qui servait à précipiter les criminels, et notamment les traîtres à la patrie. La forme du nom Tarpeia n'est pas latine mais sabine. La forme originelle *tarqueia et de sa base tarqu- auraient le sens de « vaincre ». Ainsi le mons Tarpeius, autre nom du Capitole, serait le « mont de la victoire » et Jupiter Tarpeius « Jupiter, dieu de la victoire ». Cette étymologie est en accord avec la forme primitive de la légende, celle d'une Tarpeia, vierge guerrière
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ys
Notre Kastell-Gwibel du Huelgoat a étrangement les mêmes mythes de ceux de la roche Tarpéienne romaine.
Il y a aucun doute en 396 Victrice (Victricius), évêque gaulois de Rouen s'est inspiré des mythes des Osismes pour la composition de sa légende de Sainte Victoire. Les légendes de la princesse pécheresse AHES et des reliques de sainte Victoire au Huelgoat, prouvent bien cela .
Au Huelgoat le géant Gargan ,ne figure pas ici avec ce nom, il s'appelle le Hok-bras (Sucellos)..,Gargan, comme un énorme serpent, est une gorge qui engloutit ,comme le gouffre de Kastell-Guibel,qui fait passer ses victimes du monde extérieur dans le monde intérieur qui est le sien. Il se peut que le nom de la rivière d'Argent ,en breton ster-Arc'hant ,on peut se demander s'il n'y a pas là au moins un jeu de mots entre l'Arganton ,l'argent, Argante la fée et le Gargan . L'Arc'hant breton peut dériver aussi bien de l'un de l'autre .La rivière d'Argent peut bien être celle du Gargant et de la Gargante. Gwenc'hlan Le Scouëzec
ARTHUR, ROI DES
BRETONS D'ARMORIQUE
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Dans la tradition locale, les derniers mineurs de la mine de Locmaria-Berrien expliquaient sa fermeture,elle était voulue par ses propriétaires car avec le temps l'argent se transforme en or dans les profondeurs de la Terre ) .(Louis Priser, notre instituteur nous avait conté en classe le témoignage énigmatique du mythe de la Pierre philosophale collecté en temps que journaliste local du Télégramme lors d'un de ses reportages sur le dernier mineur de Locmaria )
http://www.dailymotion.com/video/x2n7ywd
La MARE aux Fées
L'Argoat est un monde de légendes où la croyance fabuleuse reste tapie *- derrière chaque arbre, derrière chaque pierre.
Sortant du gouffre légendaire, la rivière d'Argent coule au milieu d'innombrables rochers. Le signet du livre de la forêt fait lire « Mare aux Fées ». C'est le lieu de réunion de ces Dames des Bois. La reine occupe le plus haut rocher et les petites fées se placent sur les autres pierres. Une fois l'an, en la nuit de la Saint Sylvestre, elles tiennent séance plénière.
Selon les vieilles paysannes de grand savoir ce sont des princesses d'autrefois. N'ayant pas voulu de l'eau du baptême prodiguée par les Saints venant en Bretagne, elles furent frappées jusqu'à la fin des siècles de la malédiction de Dieu. Les érudits celtomanes voient en ces fées le souvenir des druidesses survivant dans la forêt à l'écart du christianisme envahisseur.
Quoi qu'il en soit, les fées d'Huelgoat sont dans la bonne tradition. Comme toutes leurs sœurs, elles se tiennent au bord de l'eau et se distraient en peignant à longueur de nuit leurs longs cheveux blonds, avec un peigne d'or. Aux heures nocturnes leur beauté est incomparable, mais de jour, ce ne sont que vieilles femmes aux cheveux d'un blanc sale. Leurs yeux sont chassieux et leur peau est aussi ridée qu'une vieille pomme de reinette. Groac'h, boudig ou Korrigane, la Basse-Bretagne ne leur concède pas la bonté. Ce sont des jeteuses de sorts, amies des sorcières et de toutes les mystérieuses voleuses de beurre qui sévissent toujours dans la campagne.
Que se racontent-elles en leur assemblée annuelle ? Ressassent-elles leurs anciens méfaits : des chasseurs ou des bûcherons métamorphosés en arbres des bois, des chevaliers partis à la quête de quelque oiseau merveilleux et changés en pierre par leur pouvoir ? L'une d'elle conte-t-elle, comme les chanteurs de Gwerziou, l'histoire du Seigneur Nann qu'elle rencontra près d'un ruisseau ?
Ken a gavas eur waz vihan E kichen ti eur c'horrigan.
Elle demanda de l'épouser; il refusa et pour le punir le fit mourir au bout de trois jours.
Ce lieu de la Mare aux Fées, aujourd'hui si calme, se doublait aux siècles de grandes peurs de la présence toute proche de la Caverne des Voleurs.
Le chemin de Poullaouën passait alors en cet endroit et en son resserrement avait tout du coupe-gorge. Les paysans revenant des foires de Carhaix y étaient souvent allégés de leurs écus. Quant à ceux qui ne voulaient pas s'y résigner, des fins tragiques dont le Pont Rouge a gardé la couleur montraient que la « Bourse ou la vie » n'était phrase en l'air. Les détrousseurs de grands chemins de la Caverne des Voleurs y eurent un temps leur mauvaise fée. Une fille bien en chair et en os, cette Marion du Faouet qui fit trembler la Cornouaille avant de mourir à Quimper-Corentin, la corde au cou et peut-être le repentir au cœur.
BERNARD DE PARADES