Sainte geneviève et la reine Guenivièvre.

 

Sainte geneviève est la vraie première évêque de Paris. (Anne LOMBARD-JOURDAN, Montjoie et saint Denis !, le Centre de la Gaule aux origines de Paris et de Saint-Denis. Paris, Éditions du CNRS, 1989.)

Pourquoi sainte Geneviévre la sainte patronne de Paris et de la gendarmerie était aussi celle de la paroisse de Locqueffret ?

A cause du texte  latin de POMPONIUS MELA.

Dans la chapelle de Brennilis ,dédiée à Notre-Dame  qui date en majeur partie de la fin du XV  siècle.(Un sanctuaire dédié aux divinités païennes et chthoniennes dans la maison de Dieu.) ,le village de Brennilis  faisait parti de la trêve de Loqueffret de la paroisse de Plonévez-du-Faou avant la Révolution, il se trouve la niche à volets de la Vierge à l'enfant  écrasant une Eve-serpent sur le coté droit est représentés l'Archange Gabriel de l 'annonciation  et une sainte ("St GENIEEVRE")."en1950")sur le coté gauche la vierge de l'annonciation et sainte Appoline ( sainte martyr d' Alexandrie en 249 et fêtée le 9 février  qui faisait partie d'un groupe de vierges consacrées d'un certain age. Vu son nom elle devait être  une vierge consacrée à Apollon  convertie au christianisme).

L'inscription porte étrangement  le nom de ("St GENIEEVRE") comme pour le nom de l'épouse du roi Arthur Guenièvre. Ce nom viendrait pour la premiere partie du nom pour du celtique vendo ,vinda pour blanc , la deuxième partie du nom semble avoir subi une évolution romane soit du gaulois Eburos ,l'if symbole de l'éternité ou ava avara ,yèvre soit l' eau. Gueniévre  serait  une Vinda Avara  une  déesse celtique des eaux.

La reine Guenièvre, dans le premier roman de la Table-ronde de Geoffroy de Monmouth est issue de l' aristocratie  gallo-romaine comme notre sainte gauloise Sainte geneviève .

Sainte Guenevièvre a les mêmes attributs de la Phytie de Delphes qui est une des douze Sibylles  et  des prêtresses de l'Ile de Sein de Pomponius Mela. (Elles apaisent les tempêtes et chassent les démons et elles ont le don de prédiction.) .

 Le culte de la trilogie des vierges consacrées excitait dans tout  le monde antique comme à Lutéce et sur  l' île de Sein , mais aussi  dans les Monts d'Arrez  sur des sanctuaires consacrés aux vierges et où les légendes situent tout près les portes des enfers,lieux du grand passage , le marais du Yeun-ellez et le gouffre du Kastell-gwibel .

En fait ,Guenièvre est aussi la sœur de Saint Edern ( Génoveffa en breton).

  La légende de Saint Edern et de sa parédre Genoveffa  de  Louis  Le Guennec " Vieux souvenirs bas bretons"

L' autel  des représentations des douze prêtresses païennes, les sibylles d'Apollon de la chapelle de Brennillis .

Sainte Genevièvre par sa prière apaisait les tempêtes et chassait les démons.Un demon barbu en rouge soufflait sa lumière par le vent d 'un soufflet ,mais un ange la rallumait .

  

Les statues de sainte Geneviève de l'église de Brennilis et celle de la chapelle de saint Herbot . Elle est  la sainte patronne de la trève  de Locqueffret  dont le hameau de  Brennilis en faisait parti?

la sainte est représentée tenant un cierge allumé dans sa main pendant la prière ,

Sainte Geneviève  au lendit de Saint Denis,elle veille sur son troupeau protégé par un cercle de pierres. sa brebis noire divinatoire à sa gauche . Quand elle n'a pas détruit ces mégalithes préhistoriques, l'église a essayé de christianiser les symboles "diaboliques.

La légende de Sainte Geneviève a été écrite par l' évêque saint Grégoire de Tours en 562, c'est-à-dire cinquante ans après le décès de cette sainte mythique. Elle naquit vers 420.Comme toujours les écrits des évêques, il faut les voir comme de la propagande pour les puissants, (ici la clique armée des Francs qui avait remplacé les  légions romaines en Gaule ) et des institutions de l' église (le coucou de l'empire romain)

Après 50 ans de religion  d'état ,de type dictatoriale de l'Empire Romain( L' empereur Théodose déclare le catholicisme religion d'Etat en 380.) le christianisme marquait ses marques et récupérait à son compte les biens des temples ,mais aussi  les croyances et cultes païens locaux comme  ceux des vierges consacrées par une chasteté perpétuelle des oracles à une divinité comme celui du sanctuaire du" nemeton "de Nanterre  et de Saint Denis..

Genevieve était née avec  le don de jeter des sorts , de prédiction  et de guérisons ,elle a été choisie dés son premier age  vu ces dons comme future vierge du sanctuaire païen de Nanterre. Sainte Genevieve est bien née païenne  vu son nom est bien celtique et non germanique .Quand elle eut douze ans, les  saints inquisiteurs  saint Germain, évêque d'Auxerre et saint Loup, évêque de Troyes firent halte à Nanterre pour christianiser  ce sanctuaire et ses occupants ( les hérésies chrétiennes arianismes et pélagismes les occupaient  leurs temps nos missionnaires plus que ces païens qui feront de très bons  convertis au christianisme officiel plus que sur un bûcher  .) .  A 14 ans elle fut consacrée comme vierge au dieu monothéisme avec deux autres jeunes filles . On déménagea tout ce monde de ce lieu trop païen en ville à Lutéce chez leur marraine(la marraine dans les contes populaires est une fée soi une prêtresse païenne âgée  qui a acceptée le christianisme.).  .Par la suite, sainte Geneviève confirma son don de clairvoyance, de prédiction,  et révélait à certaines personnes leurs vices secrets.

En 451,Sainte Geneviève  grâce à sa statut de vierge  consacrée ou de vestale du grand sanctuaire de la Gaule belge des Parisii et son Nematon du Lendit . qui est dans la tradition païenne et romaine  affranchie de l'autorité paternelle (alors qu'une femme ,dans le droit romain était mineure toute sa vie) ,elle avait les mêmes droits du citoyen romain et pouvait avoir une vie publique. ) Ainsi ,Geneviève  put convaincre  les habitants de Paris de ne pas abandonner leur cité aux Huns et elle détourne la colère d'Attila ,le païen par son oracle de vierge consacrée  et accessoirement ses prières chrétiennes . Dans une population encore à majorité  de culture et tradition païenne ,on était chrétien de facade vu que le fait de pratiquer un culte polythéisme était puni  par la loi de la perte tous ses biens et de mort dans cet fin de l'empire romain. L' inquisition excitait déjà ,c'est  la suite logique quand on impose au peuple une religion d'état. La décadence de l'empire romain et L'obscurantisme  culturel  du moyen-age  sont le fait de ce fascisme chrétien instauré par  l' empereur romain Constantin et ses successeurs   et non aux invasions dites barbares. L' église avait fait table rase des cultures et le savoir faire  païen et abruti  le peuple avec  le péché originel ,la soumission au prince représentant de Dieu sur terre (le paradis se sera après la mort  ).Ceux qui sont pas d' accord  sont persécutés et prennent le chemin de l'exil  pour l'empire  Perse.( 529 la dernière école de philosophie en Europe, à Athènes, ferme et les derniers maîtres de philosophie émigrent en Perse. )   

Elle est fêtée le 2 janvier .D'après sa légende dorée sainte Geneviève serait représentée tenant un cierge allumé dans sa main pendant la prière.

Un demon soufflait sa lumière par le vent et la tempête ,mais un ange la rallumait .

 Par sa prière apaisait les tempêtes et chassait les démons.  

 

POMPONIUS MELA milieu 1siècle après Jc.

Sena, dans la mer Britannique, face aux côtes des Osismiens, est célèbre par son oracle à une divinité gauloise, dont on rapporte que les prêtresses, au nombre de neuf, sont consacrées par une chasteté perpétuelle. Ils les appellent « Gallizena » et croient que leurs chants et leurs formules magiques ont le pouvoir de soulever les mers et les vents, qu'elles peuvent se transformer, comme elles le veulent, en toutes sortes d'êtres, qu'elles guérissent des maladies que personne d'autre ne peut soigner, qu'elles connaissent et prédisent l'avenir. Mais ces bienfaits elles ne les accordent qu'aux navigateurs et à ceux qui ont fait le voyage pour les consulter.


 Sainte Apolline d'Alexandrie

  L' avatar chrétien de l' EPONA celtique:

Ses attributs chrétiens  d'  EPONA  :  les « Dents » brisées et arrachées que le feu ne peuvent détruire, la « mâchoire sans les dents »( le symbole du mors du cheval domestiqué) et la  tenaille de ferrage de chevaux .

http://www.mythistoria.org/uploads/1/0/9/5/10957743/agapes_a.pdf

Cette « Diane – Concorde - Nourrice » ou plutôt cette « Lucine – assistante de la Matrona », restée « Vierge », sera ainsi équivalente à la déesse gauloise des « Écuries » Épona, adoptée par les Romains ; en tant que soeur d’Apollon, grâce à une homophonie d’origine franco-provençale avec tout d’abord un dérivé d’Epona, Éponine, puis Sanct’Hippolyte – Sanct’Apollis, elle deviendra aussi Sainte Apolline, martyrisée tout d’abord comme  Saint Hippolyte par la « mâchoire » et les « Dents » brisées et arrachées (symbole du mors du cheval domestiqué), ensuite comme Saint Laurent  sur son grill par le « Feu », feu dans lequel elle se précipite à Alexandrie. Toutefois le corps consumé conservera un élément, des reliques de ce martyre : par le feu  les « Dents » objets de vénération », telle « la Dent de Saint Laurent » à la présence relatée à Besançon par le Cardinal de Granvelle

http://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome02/067.htm

Au temps de l’empereur Dèce, une affreuse persécution s'éleva à Alexandrie contre les serviteurs de Dieu. Un homme nommé Devin devança. les ordres de l’empereur, comme ministre des démons, en excitant, contre les chrétiens, la superstition de la populace qui dans son ardeur était dévorée de la soif du sang des justes. Tout d'abord on se saisit de quelques personnes pieuses de l’un et de l’autre sexe. Aux uns, on déchirait le corps, membre après membre, à coups de fouets ; à d'autres, on crevait les yeux avec des roseaux pointus, ainsi que le visage, après quoi on les chassait de la ville. Quelques-uns étaient traînés aux pieds des idoles afin de les leur faire adorer; mais comme ils s'y refusaient avec horreur, on leur liait les pieds avec des chaînes, on les traînait à travers les rues de toute la ville, et leurs corps étaient arrachés par flambeaux dans cet atroce et épouvantable supplice.

Or, il y avait; en ce temps-là, une vierge remarquable, d'un age fort avancé, nommée Apollonie, ornée des fleurs de la chasteté, de la sobriété et de la pureté, semblable à une colonne des plus solides, appuyée sur l’esprit même du Seigneur, elle offrait aux anges et aux hommes le spectacle admirable de bonnes oeuvres inspirées par la foi et par une vertu céleste. La multitude en fureur s'était donc ruée sur les maisons des serviteurs de Dieu, brisant tout avec un acharnement étrange ; on traîna d'abord au tribunal des méchants la bienheureuse Apollonie, innocente de simplicité, fort, de sa vertu, et n'ayant pour se défendre que la conscience d'un coeur intrépide, et la pureté d'une conscience sans tache; elle offrait avec grand dévouement son âme à Dieu et abandonnait à ses persécuteurs son corps tout chaste pour qu'il fût tourmenté.

Lors donc que cette bienheureuse vierge fut entre leurs mains, ils eurent la cruauté de lui briser d'abord les dents; ensuite, ils amassèrent du bois pour en dresser un grand billot et la menacèrent de la brûler vive, si elle ne disait avec eux certaines paroles impies. Mais la sainte n’eut pas plutôt vu le bûcher en flammes, que, se recueillant un instant, tout d'un coup, elle s'échappe des mains des bourreaux, et se jette elle-même dans le brasier dont on la menaçait. De là l’effroi des païens cruels qui voyaient une femme plus pressée de recevoir la mort qu'eux de l’infliger. Eprouvée déjà par  différents supplices, cette courageuse martyre ne se laissa pas vaincre par la douleur des tourments qu'elle subissait, ni par l’ardeur des flammes, car son coeur était bien autrement embrasé des rayons de la vérité.


Le  Martyr de  Saint  Hyppolyte de Rome

L’empereur vit par là qu’il était devenu chrétien, le fit arrêter et voulut lui-même l’examiner. Lorsqu’il fut devant son tribunal, il lui dit : «Es-tu donc devenu magicien aussi bien que ce misérable que nous avons fait brûler, et à qui tu as donné la sépulture ?» – «Je ne suis point magicien», répondit Hippolyte, «pas plus que lui-même, mais je suis devenu chrétien, et je fais plus de gloire de cette qualité que de tous les plus beaux titres du monde.» Valérien, à cette réponse, lui fit meurtrir la bouche avec des pierres; ensuite on le dépouilla de ses habits, qui étaient ceux dont il avait été revêtu au baptême; on le rompit de plusieurs coups de bâton, et on le frotta cruellement avec des chardons. Ce supplice, qui le mit tout en sang, ne put ébranler sa constance ni tirer aucune plainte de sa bouche; il dit courageusement au tyran qu’il ne gagnerait rien sur lui par tous ces tourments, et qu’il donnerait jusqu’à la dernière goutte de son sang pour Jésus Christ

Enfin, toutes ces exécutions n’ayant servi de rien pour changer la résolution d’Hippolyte, qui y fut toujours présent, il le fit attacher par les pieds au cou de plusieurs chevaux indomptés, qui le traînèrent avec furie par des chemins couverts de cailloux, de ronces et d’épines, ce qui lui déchira toute la chair et lui meurtrit tout le corps avec des douleurs inexplicables.